Sphère intégrante
La sphère intégrante est conçue pour mesurer le flux lumineux de nombreuses sources lumineuses. Son unité est le lumen (lm), c'est une unité subjective dépendant de l’être humain. Elle quantifie la quantité de lumière perçue par un être humain « moyen » en présence d’une source de rayonnement électromagnétique.
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La géométrie des sphères intégrantes permet de mesurer tout type de source, les configurations 2π comme 4π peuvent être réalisées. Les sphères sont équipées d’une lampe auxiliaire qui permet de compenser l'auto-absorption du système lui-même. La surface intérieure est recouverte de sulfate de Baryum (BaSO4) qui garantit de très bonnes propriétés réfléchissantes (jusqu'à 97%).
Domaines d'application
Les sphères intégrantes sont typiquement utilisées comme système de mesure de la puissance optique. On les trouve dans un grand nombre de mesures optiques, photométriques et radiométriques :
- quantification de la puissance lumineuse totale émise par une lampe dans toutes les directions ;
- mesure du facteur de réflexion (réflectance) de surfaces en moyennant correctement selon tous les angles d'illumination et d'observation ;
- mesure précise de la somme de toute la lumière ambiante incidente sur une petite ouverture circulaire ;
- etc
1. Lampe auxiliaire
2. Spectromètre
3. Emplacement pour lampe étalon
4. Support de la lampe
5. Emplacement lampe 4 pi
6. Détecteur
7. Emplacement lampe 2 pi
Protocole
Pour utiliser la sphère intégrante Labsphere Illumia, il faut tout d’abord décider de l’emplacement sur lequel nous allons placer la lampe à étudier. Il y a deux emplacements, l’emplacement 4 pi (5) et l’emplacement 2 pi (2). La sphère doit être équipée d’une lampe auxiliaire (1) et d’une lampe étalon (3). Après avoir placé la lampe sur son support (4), l’avoir allumé et avoir lancer le logiciel Intégral, le détecteur (6) envoie ce qu’il reçoit au spectromètre (2). Et le spectromètre envoie les informations vers l’ordinateur et le logiciel. Les résultats sont ensuite affichés.